HJC est un nom relativement nouveau pour le cyclisme sur route en tant que fournisseur de casques de l'équipe WorldTour Lotto Soudal depuis seulement 2018, mais la marque a commencé à fabriquer des couvre-chefs de protection en 1971, ce qui lui a valu une solide réputation dans le sport automobile.

HJC décrit le Furion 2.0 comme un casque semi-aérodynamique, ce qui signifie qu'il a un véritable avantage aérodynamique mais ne fait aucun compromis sur la ventilation.

Il présente un design sculpté avec quatre évents proéminents orientés vers l'avant, deux autres canaux d'air sur les flancs et 10 orifices d'échappement multi-tailles à l'arrière.

HJC nous dit que la conception a été influencée et informée par le travail sur les casques MotoGP. Cette influence s'étend à la manière dont le Furion pousse l'air à travers ses évents, accélérant l'air par l'avant sur le dessus et les côtés de votre tête avant que l'air chaud ne soit expulsé par l'arrière.

Tout fonctionne plutôt bien et HJC a réussi à le faire dans un ensemble très léger, avec mon grand casque de test faisant pencher la balance à peine 230,6 g.

La forme intérieure du Furion est moins prononcée que la plupart des casques modernes, qui ont des canaux profonds. Ce qui est également minimal, c'est le rembourrage intérieur, avec juste un simple coussinet frontal et un petit coussinet en forme de polygone au centre d'une pièce interne en forme de croix montée sur la couronne, qui éloigne le casque de votre tête pour un flux d'air de refroidissement accru.

Les bretelles sont des unités fixes avec beaucoup de réglage de longueur et sont très bien finies. Le berceau arrière est une unité à ressort simple mais intelligente qui s'étend et saisit l'arrière de votre tête lorsque vous mettez le casque, ce qui lui vaut le nom de Selfit. Il y a également cinq points de montage de berceau à encliquetage pour ajuster l'ajustement autour de votre tête.

Le Furion tient très bien la tête, mais j'ai trouvé que je plaçais le berceau un peu plus haut par rapport aux autres casques pour m'assurer qu'il était bien à plat contre mon os occipital (base du crâne), et non sur les tissus plus mous du cou où la tension du ressort peut créer un peu de point de pression.

Un de nos autres testeurs s'est plaint de la pression exercée par le casque bien que personne d'autre ne l'ait trouvé. J'ai également constaté que la tension du ressort s'atténuait un peu après quelques semaines d'utilisation – pas assez pour devenir instable, mais elle commençait simplement à bien s'installer.

Il s'agit d'un casque élégant qui s'adapte bien, a une excellente circulation d'air et est très léger pour un design aérodynamique.