Les Trans ont une tige en microfibre de cuir synthétique avec une ventilation à tissage ouvert autour de la pointe et de la longueur de la face intérieure. Trois lanières les maintiennent fermées, celle de la cheville étant à cliquet et celle du milieu décalée, ce qui permet d'éviter le pincement de la langue. L'ajustement est parmi les meilleurs que nous ayons vus.

La semelle intérieure moulée offre un soutien de la voûte plantaire à mi-hauteur et un coussinet de talon bien formé. Pendant ce temps, à l'avant, l'insert est ventilé, tout comme la semelle, permettant une circulation d'air décente. La forme de la chaussure est similaire à celle d'un Shimano – pas très large – et la coque de talon haute et de soutien est bien rembourrée, nous n'avons donc eu aucun problème de frottement. Il est disponible en demi-pointures du 39 au 48.

Alors que les chaussures Prolight haut de gamme de Giro ont une semelle extérieure Easton EC90 pour la rigidité et la légèreté, elles reçoivent le carbone EC70 de qualité inférieure. il pèse quelques grammes de plus, chacune de nos tailles 46 pesant 324 g, soit environ 80 à 100 g de plus que pour les Prolights. Cependant, la Trans partage la superbe rigidité de cette chaussure, sans flexion perceptible lorsque nous martelons les pédales.

Nous sommes impressionnés – les Trans ont raison face à la concurrence des prix, offrant toutes les caractéristiques de la chaussure haut de gamme de Giro, la Prolight, à près de la moitié du prix. En fait, ils fonctionnent si bien qu'on ne voit pas vraiment l'intérêt de dépenser plus.

Cet article a été initialement publié dans Cyclisme Plus magazine.